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RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE IUF 2024

RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE IUF 2024

Bulletin officiel n° 23 du 6 juin 2024 - Nomination à l’Institut universitaire de France

Par arrêté de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en date du 22 mai 2024, sont nommés membres juniors de l’Institut universitaire de France à compter du 1er octobre 2024, pour une durée de cinq ans, les enseignants-chercheurs dont les noms suivent :

Lauréat(e)s au titre de la chaire fondamentale :

  • Abadie Marlène, maîtresse de conférences, Aix-Marseille Université ;
  • • Albert Anaïs, maîtresse de conférences, université Paris Cité ;
  • • Alonge Tristan, maître de conférences, université de La Réunion ;
  • • Altwegg-Boussac Manon, professeure des universités, université Paris-Est Créteil ;
  • • Amara Zacharias, maître de conférences, Conservatoire national des arts et métiers Paris ;
  • • Amstutz Delphine, maîtresse de conférences, Sorbonne Université ;
  • Ancona Giuseppe, maître de conférences, université de Strasbourg ;
  • André Étienne, professeur des universités, université Sorbonne Paris Nord ;
  • • Bellon Anne, maîtresse de conférences, université de technologie de Compiègne ;
  • • Belotto Da Silva André Ricardo, professeur des universités, université Paris Cité ;
  • • Benini Romain, maître de conférences, Sorbonne Université ;
  • Blaysat Benoît, professeur des universités, université Clermont Auvergne ;
  • Bouclier Robin, maître de conférences, Institut national des sciences appliquées de Toulouse (Insa Toulouse) ;
  • • Carle Zoé, maîtresse de conférences, université Paris 8 Vincennes Saint-Denis ;
  • Cornillon Jonathan, maître de conférences, Sorbonne Université ;
  • Corpet Armelle, maîtresse de conférences, université Claude-Bernard Lyon 1 ;
  • • Criquet Justine, maîtresse de conférences, université de Lille ;
  • • Cussat-Blanc Sylvain, professeur des universités, université Toulouse Capitole ;
  • De Rugy Marie, maîtresse de conférences, université de Strasbourg ;
  • • Derbez Patrick, maître de conférences, université de Rennes ;
  • Derrien Marie, maîtresse de conférences, université de Lille ;
  • • Deschamp Marion, maîtresse de conférences, université de Lorraine ;
  • • Dirringer Josepha, maîtresse de conférences, université de Rennes ;
  • Dvorkin Irina, maîtresse de conférences, Sorbonne Université ;
  • • Eichenlaub Jean-Baptiste, maître de conférences, université Savoie Mont-Blanc ;
  • Feuillebois Victoire, maîtresse de conférences, université de Strasbourg ;
  • Floris Enrica, maîtresse de conférences, université de Poitiers ;
  • Frindel Carole, maîtresse de conférences, Institut national des sciences appliquées de Lyon (Insa Lyon) ;
  • • Gallot Fanny, maîtresse de conférences, université Paris-Est Créteil ;
  • Garel Esther, maîtresse de conférences, université de Strasbourg ;
  • • Gassiat Paul, maître de conférences, université Paris Dauphine PSL ;
  • Girardin Michaël, maître de conférences, université du Littoral-Côte d’Opale ;
  • Guerrini Marc, professeur des universités, université Côte d’Azur ;
  • • Guinot Guillaume, maître de conférences, université de Montpellier ;
  • • Hadj Belgacem Samir, maître de conférences, université Jean-Monnet Saint-Étienne ;
  • Hennion Benjamin, maître de conférences, université Paris-Saclay ;
  • Holade Yaovi, maître de conférences, École nationale supérieure de chimie de Montpellier (ENSCM) ;
  • • Hoteit Sahar, maîtresse de conférences, université Paris-Saclay ;
  • Huitema Laure, maîtresse de conférences, université de Limoges ;
  • • Huvet Chloé, maîtresse de conférences, université d’Évry,
  • • Ispano Alessandro, maître de conférences, CY Cergy Paris Université ;
  • Jatteau Arthur, maître de conférences, université de Lille ;
  • • Jury Mickaël, maître de conférences, université Clermont Auvergne ;
  • Kallergis Andreas, professeur des universités, université de La Réunion ;
  • • Krtolica Igor, maître de conférences, université Picardie Jules-Verne ;
  • • Labbé Cyril, professeur des universités, université Paris Cité ;
  • • Le Losq Charles Jean Georges, maître de conférences, Institut de physique du globe de Paris (IPGP) ;
  • • Leroy Alice, maîtresse de conférences, université Gustave-Eiffel ;
  • • Lett Matthieu, maître de conférences, université de Bourgogne ;
  • Lezowski Marie, maîtresse de conférences, université d’Angers ;
  • Lu Hoang-Chinh, professeur des universités, université d’Angers ;
  • • Lucciano Mélanie, maîtresse de conférences, université de Rouen Normandie ;
  • Luquet Émilien, maître de conférences, université Claude-Bernard Lyon 1 ;
  • • Margier Antonin, maître de conférences, université Rennes 2 ;
  • Massuet Jean-Baptiste, maître de conférences, université Rennes 2 ;
  • • Mazza Leonardo, maître de conférences, université Paris-Saclay ;
  • • Misset Séverine, maîtresse de conférences, Nantes Université ;
  • • Mondello Ilaria, maîtresse de conférences, université Paris-Est Créteil ;
  • • Monmarché Pierre, maître de conférences, Sorbonne Université ;
  • • Mouchette Julien, maître de conférences, université de Reims Champagne-Ardenne ;
  • Nakanabo Diallo Rozenn, maîtresse de conférences, Institut d’études politiques de Bordeaux (Sciences Po Bordeaux) ;
  • • Neelsen Sarah, maîtresse de conférences, université Sorbonne-Nouvelle ;
  • • Pailler Pauline, professeure des universités, université Paris Cité ;
  • Pell Andrew, professeur des universités, École normale supérieure de Lyon ;
  • • Pezé Warren, maître de conférences, université Paris-Est Créteil ;
  • Porta Mauro, maître de conférences, université de Strasbourg ;
  • • Pourpoint Frédérique, maîtresse de conférences, École nationale supérieure de chimie de Lille (ENSCL) ;
  • • Richard Guillaume, professeur des universités, université Paris Cité ;
  • • Rota Nodari Simona, professeure des universités, université Côte d’Azur ;
  • Schick Sébastien, maître de conférences, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • • Serban Claudia Cristina, maîtresse de conférences, université Toulouse Jean-Jaurès ;
  • Simon Marielle, professeure des universités, université Claude-Bernard Lyon 1 ;
  • • Tengattini Alessandro, maître de conférences, université Grenoble Alpes ;
  • Thizy Pierre-Damien, maître de conférences, université Claude-Bernard Lyon 1 ;
  • Thomas Cyril, maître de conférences, université de Franche-Comté ;
  • • Toulisse Jérémy, maître de conférences, université Côte d’Azur ;
  • Triestino Michele, maître de conférences, université de Bourgogne ;
  • Vignati Alessandro, maître de conférences, université Paris Cité ;
  • • Vo-Ha Paul, maître de conférences, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • • Volatron Florence, maîtresse de conférences, Sorbonne Université.

Lauréat(e)s au titre de la chaire innovation :

  • • Bachoc François, maître de conférences, université Toulouse III - Paul-Sabatier ;
  • • Baumard Josselin, maître de conférences, université de Rouen Normandie ;
  • • Bertrand Brunessen, professeure des universités, université de Rennes ;
  • • Bodio Ewen, professeur des universités, université de Bourgogne ;
  • • Dirrenberger Justin, maître de conférences, Conservatoire national des arts et métiers Paris ;
  • • Giraudeau Géraldine, professeure des universités, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ;
  • • Griffete Nébéwia, maîtresse de conférences, Sorbonne Université ;
  • • Lapole Thomas, maître de conférences, université Jean-Monnet Saint-Étienne ;
  • • Latouche Pierre, professeur des universités, université Clermont Auvergne ;
  • • Le Duigou Antoine, professeur des universités, université Bretagne Sud (UBS) ;
  • • Lolignier Stéphane, maître de conférences, université Clermont Auvergne ;
  • • Lollo Giovanna, maîtresse de conférences, université Claude-Bernard Lyon 1 ;
  • • Maurel Raphaël, maître de conférences, université de Bourgogne ;
  • • Putsche-Fischer Julia, maîtresse de conférences, université de Strasbourg ;
  • • Villemonteix Thomas, maître de conférences, université Paris 8 Vincennes Saint-Denis.

Lauréat(e)s au titre de la chaire médiation scientifique :

  • • Ayi Nathalie, maîtresse de conférences, Sorbonne Université ;
  • • Hanafi Nahema, maîtresse de conférences, université d’Angers ;
  • • Mendret Julie, maîtresse de conférences, université de Montpellier ;
  • • Villegas Santiago Diana, maîtresse de conférences, université Paris 2 Panthéon-Assas ;
  • • Zenetti Marie-Jeanne, maîtresse de conférences, université Lumière Lyon 2.

Sont nommés membres seniors de l’Institut universitaire de France à compter du 1er octobre 2024, pour une durée de cinq ans, les enseignants-chercheurs dont les noms suivent :

Lauréat(e)s au titre de la chaire fondamentale :

  • • Amieva Hélène, professeure des universités, université de Bordeaux ;
  • • Antezza Mauro, professeur des universités, université de Montpellier ;
  • • Astruc Rémi, professeur des universités, CY Cergy Paris Université ;
  • • Audier Serge, professeur des universités, Université Côte d’Azur ;
  • • Bartlett James, professeur des universités, université Paris Cité ;
  • • Bernard Tanguy, professeur des universités, université de Bordeaux ;
  • • Bessone Magali, professeure des universités, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • • Biau Gérard, professeur des universités, Sorbonne Université ;
  • • Brochier-Armanet Céline, professeure des universités, université Claude-Bernard Lyon 1 ;
  • • Broer Tobias, professeur des universités, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • • Brumley Farrell, maître de conférences, université Sorbonne Paris Nord ;
  • • Castravet Ana-Maria, professeure des universités, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ;
  • • Chaudouard Pierre-Henri, professeur des universités, université Paris Cité ;
  • Cordier Patrick, professeur des universités, université de Lille ;
  • • Daafouz Jamal, professeur des universités, université de Lorraine ;
  • • Darnon Céline, professeure des universités, université Clermont Auvergne ;
  • • Dartyge Cécile, maîtresse de conférences, université de Lorraine ;
  • • Debary Octave, professeur des universités, université Paris Cité ;
  • • Denoeux Thierry, professeur des universités, université de technologie de Compiègne ;
  • • Deutsch Catherine, professeure des universités, université de Lorraine ;
  • • Dorlin Elsa, professeure des universités, université Toulouse Jean-Jaurès ;
  • • Dubois Vincent, professeur des universités, université de Strasbourg ;
  • • Dudley John, professeur des universités, université de Franche-Comté ;
  • • Dufour Éric, professeur des universités, université Paris Cité ;
  • • Escudé Pierre, professeur des universités, université de Bordeaux ;
  • • Etheve-Quelquejeu Mélanie, professeure des universités, université Paris Cité ;
  • • Fabre-Magnan Muriel, professeure des universités, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • • Ferrer Véronique, professeure des universités, université Paris Nanterre ;
  • • Gary-Bobo Robert, professeur des universités, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • • Gautier Arnaud, professeur des universités, Sorbonne Université ;
  • • Georgakakis Didier, professeur des universités, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • • Gollier Christian, professeur des universités, université Toulouse Capitole ;
  • • Grosos Philippe, professeur des universités, université de Poitiers ;
  • • Guéry-Odelin David, professeur des universités, université Toulouse III Paul-Sabatier ;
  • • Hennette Vauchez Stéphanie, professeure des universités, université Paris Nanterre ;
  • • Hoffmann Marc, professeur des universités, université Paris Dauphine PSL ;
  • • Hoquet Thierry, professeur des universités, université Paris Nanterre ;
  • • Lachenal Guillaume, professeur des universités, Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po Paris) ;
  • • Laurent Sébastien, professeur des universités, Aix-Marseille Université ;
  • • Le Pourhiet Laetitia, professeure des universités, Sorbonne Université ;
  • • Lindner Anke, professeure des universités, université Paris Cité ;
  • • Lipari Giuseppe, professeur des universités, université de Lille ;
  • • Lique François, professeur des universités, université de Rennes ;
  • • Macaluso Emiliano, professeur des universités, université Claude-Bernard Lyon 1 ;
  • • Marie Xavier, professeur des universités, Institut national des sciences appliquées de Toulouse (Insa Toulouse) ;
  • • Martel Yvan, professeur des universités, université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines ;
  • • Martin Olivier, professeur des universités, université Paris Cité ;
  • • Martin Roxane, professeure des universités, université de Lorraine ;
  • • Mathonière Corine, professeure des universités, université de Bordeaux ;
  • • Mazuyer Denis, professeur des universités, École centrale de Lyon ;
  • • Méheust Yves, maître de conférences, université de Rennes ;
  • • Mei Simona, professeure des universités, université Paris Cité ;
  • • Ménard Didier, professeur des universités-praticien hospitalier, université de Strasbourg ;
  • • Millet Guillaume, professeur des universités, université Jean-Monnet Saint-Étienne ;
  • • Moenne-Loccoz Yvan, professeur des universités, université Claude-Bernard Lyon 1 ;
  • • Morel Pierre-Marie, professeur des universités, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • • Osiurak François, professeur des universités, université Lumière Lyon 2 ;
  • • Pécoud Antoine, professeur des universités, université Sorbonne Paris Nord ;
  • • Perrin Denis, professeur des universités, université Grenoble Alpes ;
  • • Pietrandrea Paola, professeure des universités, université de Lille ;
  • • Quanquin Hélène, professeure des universités, université de Lille ;
  • • Renault Emmanuel, professeur des universités, université Paris Nanterre ;
  • • Requemora Sylvie, professeure des universités, Aix-Marseille Université ;
  • • Rouhier Nicolas, professeur des universités, université de Lorraine ;
  • • Rousselle Christine, professeure des universités, université d’Orléans ;
  • • Sainsaulieu Ivan, professeur des universités, université de Lille ;
  • • Serp Philippe, professeur des universités, Institut national polytechnique de Toulouse (Toulouse INP) ;
  • • Sorlin Sandrine, professeure des universités, université Paul-Valéry Montpellier 3 ;
  • • Stemmann Lars, professeur des universités, Sorbonne Université ;
  • • Sueur Cédric, maître de conférences, université de Strasbourg ;
  • • Taibi Aude, professeure des universités, université d’Angers ;
  • • Thany Steeve, professeur des universités, université d’Orléans ;
  • • Thome Nicolas, professeur des universités, Sorbonne Université ;
  • • Tissot Sylvie, professeure des universités, université Paris 8 Vincennes Saint-Denis ;
  • • Tucsnak Marius, professeur des universités, université de Bordeaux ;
  • • Tzvetkov Nikolay, professeur des universités, École normale supérieure de Lyon ;
  • • Valérian Dominique, professeur des universités, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
  • • Vigneron Fleur, professeure des universités, université Grenoble Alpes ;
  • • Villermaux Emmanuel, professeur des universités, Aix-Marseille Université ;
  • • Zolghadri Abdolali, professeur des universités, université de Bordeaux.

Lauréat(e)s au titre de la chaire innovation :

  • • Abeillé Anne, professeure des universités, université Paris Cité ;
  • • Alouges François, professeur des universités, École normale supérieure Paris-Saclay ;
  • • Bernet Agnès, professeure des universités, université Claude-Bernard Lyon 1 ;
  • • Citton Yves, professeur des universités, université Paris 8 Vincennes Saint-Denis ;
  • • Destouches Nathalie, professeure des universités, université Jean-Monnet Saint-Étienne ;
  • • Dufour André, professeur des universités, université de Strasbourg ;
  • • Fournier Isabelle, professeure des universités, université de Lille ;
  • • Gaiani Claire, professeure des universités, université de Lorraine ;
  • • Kossida Sofia, professeure des universités, université de Montpellier ;
  • • Mazighi Mikael, professeur des universités, université Paris Cité ;
  • • Mussot Arnaud, professeur des universités, université de Lille ;
  • • Pernot Julien, professeur des universités, université Grenoble Alpes ;
  • Perret Étienne, professeur des universités, Institut polytechnique de Grenoble (Grenoble INP) ;
  • • Raineri Fabrice, professeur des universités, université Côte d’Azur ;
  • • Taranto Pascal, professeur des universités, Aix-Marseille Université.

Lauréat(e)s au titre de la chaire médiation scientifique :

  • • Avoine Gildas, professeur des universités, Institut national des sciences appliquées de Rennes (Insa Rennes) ;
  • • Cassou-Noguès Pierre, professeur des universités, université Paris 8 Vincennes Saint-Denis ;
  • • Jacob François, professeur des universités, université Jean-Moulin Lyon 3 ;
  • • Mangin Stéphane, professeur des universités, université de Lorraine ;
  • • Ninot Grégory, professeur des universités, université de Montpellier.

Les enseignants-chercheurs nommés à l’Institut universitaire de France sont placés en position de délégation.

Ils continuent à exercer leur activité dans leur établissement d’appartenance et sont déchargés des deux tiers de leur service d’enseignement.

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[COLLOQUE IUF 2025] APPEL À DEPÔT DE PROJET

[COLLOQUE IUF 2025] APPEL À DEPÔT DE PROJET

L’IUF vous invite à proposer un dossier pour son colloque annuel de 2025 sur un thème fédérateur de votre choix, interdisciplinaire selon la tradition de l’IUF.

Pour rappel, à titre indicatif, le colloque IUF 2022 à Nancy portait sur « Sciences et littérature », celui de 2023 à Marne-la-vallée sur « L’évolution » et celui de 2024 à Limoges, du 29 au 31 mai prochains portera sur Complexité(s) : comprendre, vivre, transmettre !

Il faudrait prévoir de l’organiser sur une journée et demie et l’Assemblée générale de l’IUF pourrait clôturer le colloque.

La date limite pour que vous nous remontiez vos propositions est le 3 juin 2024, minuit.

Merci à vous d’utiliser le dossier-type de proposition de colloque IUF téléchargeable sur le site en l’adaptant à votre projet.

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[COLLOQUE] Complexité(s) : comprendre, vivre, transmettre !

[COLLOQUE] Complexité(s) : comprendre, vivre, transmettre !

Colloque IUF du 29-31 Mai 2024

Université de Limoges

Complexité(s) : comprendre, vivre, transmettre !

À un rythme soutenu, nous traversons un âge inquiet, remettant en cause des acquis parfois séculaires. Il peut paraitre malaisé de se référer à un socle stable de certitudes durables, comme si tout se compliquait à l’envi ! L’humain en arrive à se demander s’il dispose des capacités qui lui permettront d’affronter en toute autonomie les conditions inhérentes à sa propre existence. S’il est difficile d’imaginer les postures ontologiques de nos lointains aïeux et leur évolution au fil de l’histoire humaine, force est de constater que le sentiment actuel d’imminence est prévalent. Prélude-t-il à une catastrophe annoncée ou permet-il au contraire de mieux anticiper et prévenir les dangers à venir, avec ce supplément d'âme que Henri Bergson appelait déjà de ses vœux ? L’acceptation des dimensions de la complexité et de l’hétérogénéité n’est-elle pas surtout le meilleur moyen de combattre les solutions de facilité, de négligence ou de repli qui finiraient par miner la planète et le vivant.

Face au « complexe » (pris au sens de « réseau » ou plutôt de « rhizome ») évoqué ici, les communications attendues pourront questionner, approfondir, s’approprier… Le complexe écheveau de la science n’existe pas sans emprunter à autrui, et la science moderne s’adjoint volontiers le concours de la pluridisciplinarité.

L’IUF est sans doute le creuset idéal où confronter sciences exactes et sciences humaines à ces questions.

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PROGRAMME

Inscription avant le 1 mai 2024 sur le site du colloque (rubrique "Informations inscriptions")

Contact : delia.arnaud-cormos@unilim.fr

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CÉRÉMONIE D'INSTALLATION DES LAURÉATS IUF 2023

CÉRÉMONIE D'INSTALLATION DES LAURÉATS IUF 2023

En ce mardi 14 novembre 2023, plus de 400 personnes ont rejoint le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne pour célébrer l'installation de la 33e promotion de l'Institut universitaire de France (IUF).

Retour en images sur cette cérémonie 2023.

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MESSAGE DU NOUVEL ADMINISTRATEUR DE L'IUF, ELYÈS JOUINI

MESSAGE DU NOUVEL ADMINISTRATEUR DE L'IUF, ELYÈS JOUINI

Je suis extrêmement honoré et heureux d'avoir été retenu pour diriger l'IUF et veiller notamment à en développer l'ancrage territorial, le prestige et le rayonnement, en France et à l'étranger. 

L’IUF est un élément structurant fort du paysage de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation et a fait la preuve, au cours des 30 dernières années, de son attractivité pour les enseignantes-chercheuses et les enseignants-chercheurs. L'IUF apporte à ses lauréats, l’oxygène cognitif dont ils ont besoin pour reprendre le slogan des dernières campagnes. Il leur permet de consolider leur positionnement scientifique voire de faire des avancées majeures. Les évolutions récentes - augmentation du nombre de lauréats pour atteindre 200 par an, création des chaires Innovation et Médiation scientifiques aux côtés des Chaires fondamentales, etc. - ont contribué à en renforcer la visibilité et l'attractivité et à consolider son rôle au service du développement des institutions académiques, de la recherche ainsi que des femmes et des hommes qui la font.

La communauté de l'IUF compte désormais plus de 2600 membres actifs et honoraires, une communauté qui peut être mobilisée plus encore au service de la connaissance et de la société, une communauté à même d'illustrer la richesse disciplinaire et de valoriser les approches interdisciplinaires et transdisciplinaires afin de mieux relever les défis sociétaux et scientifiques majeurs, une communauté développant des liens toujours plus denses dans le cadre de l'univers académique national, européen et international.

Elyès Jouini

Administrateur de l'IUF

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RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE IUF 2023

RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE IUF 2023

200 Chaires IUF en 2023, 100 Juniors et 100 Seniors

Par arrêtés de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche en date du 4 mai 2023 et du 1er septembre 2023, sont nommés membres Juniors de l’Institut universitaire de France à compter du 1er octobre 2023, pour une durée de 5 ans, les enseignants-chercheurs dont les noms suivent :

Lauréat(es) au titre de la chaire Innovation :

Lauréat(es) au titre de la chaire Médiation scientifique :

  • • Andro Gaïd, maîtresse de conférences, Nantes Université,
  • • Ayata Sakina-Dorothée, maîtresse de conférences, Sorbonne Université,
  • • Gebeil Sophie, maîtresse de conférences, Aix-Marseille Université,
  • • Gheerardyn Claire, maîtresse de conférences, université Toulouse - Jean Jaurès,
  • • Wiame Aline, maîtresse de conférences, université Toulouse - Jean Jaurès.

Lauréat(es) au titre de la chaire fondamentale :

Sont nommés membres Seniors de l'Institut universitaire de France à compter du 1er octobre 2023, pour une durée de 5 ans, les enseignants-chercheurs dont les noms suivent :

Lauréat(es) au titre de la chaire Innovation :

Lauréat(es) au titre de la chaire Médiation scientifique :

  • • Berthezène Clarisse, professeure des universités, université Paris Cité,
  • • Borst Grégoire, professeur des universités, université Paris Cité,
  • • Duprat Anne, professeure des universités, université Picardie Jules-Verne,
  • • Ferret Olivier, professeur des universités, université Lumière Lyon 2,
  • • Venayre Sylvain, professeur des universités, université Grenoble Alpes.

Lauréat(es) au titre de la chaire fondamentale :

Les enseignants-chercheurs nommés à l’Institut universitaire de France sont placés en position de délégation.

Ils continuent à exercer leur activité dans leur établissement d’appartenance et sont déchargés des deux tiers de leur service d’enseignement.

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MESSAGE DE L’ADMINISTRATEUR DE L’IUF, OLIVIER HOUDÉ : AU REVOIR ET MERCI !

MESSAGE DE L’ADMINISTRATEUR DE L’IUF, OLIVIER HOUDÉ : AU REVOIR ET MERCI !

L’équipe de l’IUF lors du colloque annuel à Nancy en juin 2022 (de gauche à droite, Nicole Contamina, Marc-Antoine Adam, Olivier Houdé et Augustine Ange).

L’Institut universitaire de France a marqué toute ma carrière, d’abord comme membre junior, puis senior, pour me permettre des bonds scientifiques et technologiques extraordinaires à propos du cerveau et du développement de l’intelligence chez l’enfant, ensuite et enfin, depuis cinq ans, pour l’administrer corps et âme, avec une formidable équipe IUF que je remercie, au service de deux ministres, au bénéfice du plus grand nombre, femmes et hommes (désormais 200 nouvelles chaires annuelles) et en soutien inconditionnel à l’excellence.

Comme membre et Administrateur, ce fut, dans les deux cas, un réel privilège. Que notre bien aimé IUF, aujourd’hui renforcé, continue de briller encore longtemps pour les générations d'universitaires à venir, partout en France. Au revoir et merci !

Olivier Houdé

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[INTERVIEW] C’EST QUOI L’IUF AUJOURD'HUI ? 8 QUESTIONS POSÉES À l’ADMINISTRATEUR, OLIVIER HOUDÉ

[INTERVIEW] C’EST QUOI L’IUF AUJOURD'HUI ? 8 QUESTIONS POSÉES À l’ADMINISTRATEUR, OLIVIER HOUDÉ

Pouvez-vous nous rappeler en quelques mots ce qu'est l'IUF* ?

Olivier Houdé : « Depuis les années 1970 et 80, les enseignants-chercheurs des universités françaises sont, on le sait, confrontés à une équation extrêmement difficile : concilier une université ouverte au plus grand nombre d’étudiant(e)s et de grande qualité. Grande qualité tant par sa pédagogie que par sa recherche. C’est dans cet esprit qu’il y a une trentaine d’années, en 1991, fut créé un nouveau dispositif, assez intelligent et élégant, bénéficiant aujourd’hui d’une grande réputation : l’Institut universitaire de France (IUF). Ce dispositif offre une délégation de cinq ans, c’est-à-dire du temps de recherche, aux enseignants-chercheurs, qu’ils soient Juniors (jusqu’à 40 ans) ou Seniors, afin de réaliser un projet scientifique de leur choix, le plus original, ambitieux et créatif possible, souvent aux confins de plusieurs disciplines, qu’il s’agisse de sciences naturelles et médicales ou de lettres et sciences humaines et sociales. En outre, l’IUF vise au maillage de l’excellence scientifique sur tout le territoire, ainsi qu’à la féminisation du secteur de la recherche. Tout enseignant-chercheur, sous réserve de certaines conditions administratives, peut librement y soumettre une candidature.

L’IUF est un « institut sans mur », contrairement au Collège de France par exemple, car les enseignants-chercheurs qui y sont distingués restent dans leur université d’origine, partout en France, auprès de leurs étudiants et dans leurs équipes de recherche.

La gestion de l’IUF et l’organisation de ses jurys internationaux de sélection reposent sur une petite équipe administrative centrale, très efficace, située au Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (MESR), site Descartes. Cette équipe, qui relève du Service de la coordination des stratégies de l’ESR (dont le Chef est Sébastien Chevalier), et l’ensemble de l’IUF sont dirigés par un Administrateur, nommé pour un mandat de cinq ans par la Ministre de l’ESR parmi les membres actifs ou honoraires de l’IUF. Depuis 2018, j’occupe cette fonction, étant un ancien membre Junior et Senior, spécialiste de psychologie expérimentale de l’enfant et de neurosciences. L’Administrateur est aidé dans ses tâches scientifiques par un Bureau d’une dizaine de membres actifs de l’IUF élus par leurs pairs, avec parité hommes/femmes et issus de toute la France, ainsi que de tous les secteurs disciplinaires. Il préside également le Conseil stratégique et scientifique de l’IUF qui, lui, comporte les Directions du MESR*, la DGESIP* et la DGRI*, la Présidence de France Université, l’Administrateur du Collège de France et les Secrétaires perpétuels des Académies des Sciences (pour les sciences naturelles et médicales) et des Sciences morales et politiques (pour les sciences humaines et sociales). Ce haut conseil, auquel participe aussi un membre du Bureau et les présidents des jurys de l’année précédente, discute des grandes orientations de l’IUF et de sa place dans le paysage de l’ESR* en France. Tout cela forme une gouvernance cohérente, efficace, dynamique et solidement étayée. »

Quelle est cette structuration Juniors/Seniors ? À quoi ça sert ?

OH : « Chaque année, deux cents lauréats, cent Juniors et cent Seniors, sont sélectionnés par un jury international de haut niveau, régulièrement renouvelé. L’âge pivot de quarante ans différencie les membres Juniors des Seniors. Cette distinction correspond globalement aux deux grandes étapes d’une carrière universitaire. Les plus jeunes sont à l’aube d’une carrière que l’on pressent d’exception. Juniors, ils ont encore à monter en puissance grâce à l’IUF. Les Seniors, quant à eux, confirment un parcours de haut niveau déjà inscrit dans la durée, mais ils peuvent encore consolider ou renouveler leur œuvre. Dans la pratique, cela fonctionne très bien et ces deux niveaux ou corps de membres IUF, autour de l’âge pivot de quarante ans, sont compris, ressentis et utilisés comme tels. »

Quels sont les avantages pour ces enseignants-chercheurs lauréats de l'IUF ? Parmi les avantages quel est selon vous le plus important ? Pourquoi une délégation de 5 ans ?

OH : « La délégation à l’IUF offre trois avantages principaux aux lauréats : une décharge de 2/3 de service d’enseignement (soit, 128 heures), un soutien financier à leur projet de recherche et l’obtention automatique de la prime dite « d’encadrement doctoral et de recherche » (PEDR*), gratification de l’excellence scientifique et de la formation de doctorants. C’est surtout la décharge de service durant cinq ans, c’est-à-dire un temps assez long, qui est vécue très positivement par les lauréats comme de « l’oxygène cognitif » qui leur est apporté afin de déployer leurs talents de chercheur. Car la recherche, c’est passionnant, mais cela demande du temps, du travail acharné, de la patience et de la continuité. Cinq ans, c’est du temps long, contrairement à une délégation au CNRS*, par exemple, qui le plus souvent est d’une année universitaire. Or, pour mener à bien, de A à Z, un projet de recherche ambitieux, il faut du temps long. De surcroît, un enseignant-chercheur brillant peut bénéficier, au cours de sa carrière, de trois délégations (maximum) à l’IUF, ce qui veut dire qu’il recandidate deux fois et est autant de fois soumis à un jury de sélection différent. Enfin, il faut savoir qu’une compensation pédagogique est versée par le ministère à l’université de chaque lauréat(e) afin de remplacer les enseignements non faits et de ne pas déséquilibrer les équipes pédagogiques locales. » 

La qualité des recherches des candidats est-elle le seul critère de sélection ? La politique publique, notamment les PPR, peuvent-il faire évoluer les critères d'une année à l'autre ?

OH : « Non, le seul critère de sélection à l’IUF, invariant, est l’excellence des candidat(e)s et des projets de recherche soumis, excellence académique évaluée selon une grille multicritères proche de celle utilisée au niveau européen par l’ERC* et disponible sur le site Internet de l’IUF. Ce mode d’évaluation ne change pas selon les priorités politiques du moment. En revanche, certains équilibres sont prévus par les textes : un tiers au plus des lauréat(e)s d’une promotion Juniors ou Seniors doit appartenir aux établissements de l’Académie de Paris, deux cinquièmes au moins aux disciplines scientifiques et médicales et deux cinquièmes au moins aux disciplines des lettres et sciences humaines et sociales. Cela signifie que les enseignants-chercheurs de province ont toutes leurs chances à l’IUF (pour 2/3 au moins des positions) et que les grands équilibres disciplinaires entre            « sciences dures » et SHS* sont obligatoirement respectés. L’espace de liberté que ces proportions permettent, pour un cinquième des positions, est utilisé par les jurys, chaque année, pour s’adapter au profil des soumissions effectivement reçues (plus de « sciences dures » ou de SHS, ce qui peut varier un peu d’une année à l’autre). Enfin, pour promouvoir les femmes à l’IUF, à qualité scientifique égale, une candidature féminine est toujours privilégiée. »

Quel sera le nombre de lauréats IUF cette année ? 110 ou 200 ? Quels sont les enjeux, les objectifs, de cette augmentation du nombre de lauréats à l'IUF ?

OH : « À l’occasion des trente ans de l’IUF en 2021, on peut dire que les planètes étaient bien alignées. Dans le cadre de la Loi de programmation de la recherche (LPR) promulguée le 24 décembre 2020, une montée en puissance de l’IUF a été actée, de 110 membres annuels en 2019 (70 Juniors et 40 Seniors) à 200 en 2023, c’est-à-dire pour la campagne en cours. Cette augmentation est considérable, presqu’un doublement du nombre de positions ! Voici pourquoi c’était une mesure très attendue. Là où le bât blessait, en fait, c’était au niveau du concours Seniors, avec seulement 40 positions annuelles, se traduisant par un taux moyen de succès autour de 12%, ce qui était déraisonnable : soit, 88% de candidats malheureux, dont un certain nombre excellents, c’était beaucoup trop ! Face à cette situation, dès ma prise de fonction d’Administrateur en 2018, je m’étais engagé à agir en faveur d’un doublement du nombre de positions Seniors annuelles. La LPR a très largement permis de le faire, passant de 40 à 100 Seniors annuels, dont 80 chaires classiques, dites « Fondamentales ». C’est une avancée majeure. Voilà un objectif très concret que cette loi a permis d’atteindre. Pour donner aussi un coup de pouce aux Juniors, leur nombre est passé de 70 à 100, ce qui n’est pas négligeable non plus. »

À côté de cette augmentation du nombre de lauréats, quels sont les autres apports de la loi LPR* pour l'IUF ?

OH : « Le principal autre apport de la LPR pour l’IUF est la diversification des chaires. Parce que les missions des enseignants chercheurs ne se résument pas à la recherche et à la formation, la LPR a créé deux nouvelles voies ouvrant l’IUF à des profils centrés davantage sur l’innovation ou la médiation scientifique. Les chaires IUF Innovation vise le transfert et la valorisation des travaux de recherche vers des entreprises, existantes ou créées à cette occasion (les fameuses startups), les collectivités, le monde associatif, etc. Quant aux chaires IUF Médiation scientifique, elles visent à éclairer les citoyens et le débat public sur les grands enjeux sociétaux selon une logique de culture et de démarche scientifiques. Ces nouvelles voies sont ouvertes depuis 2021 et représenteront 20% des lauréats de l’IUF en 2023, soit 20 Juniors et 20 Seniors (à chaque fois 15 en innovation et 5 en médiation scientifique). Autre avantage apporté par la LPR : le doublement de la compensation pédagogique auprès des établissements. Ceux-ci peuvent dès lors plus facilement co-financer un poste d’ATER* pour étayer l’équipe pédagogique des lauréats. »

L'accroche de la campagne de sélection, cette année, est "Besoin d'oxygène cognitif" ? Pouvez-vous expliquer à quoi cela correspond ?

OH : « C’est la même accroche depuis le début de mon mandat. Je suis spécialiste du cerveau et je sais ce dont le cerveau d’un chercheur a besoin : d’oxygène, en l’occurrence cognitif, c’est-à-dire dédié à la connaissance. C’est exactement ce que l’IUF apporte à ses lauréats par le temps et la liberté octroyés dans un monde universitaire où les enseignants-chercheurs sont asphyxiés par trop de tâches multiples qui les éloignent de leur cœur de  métier : la connaissance qu’ils transmettent et qu’ils créent ! »

Quels sont les retours des enseignants-chercheurs ? Y a-t-il des traits communs à ce qu'ils disent de cette expérience ? Dans quelle mesure (à part financièrement) cette nomination change une vie de chercheur ?

OH : « Ils sont unanimes et positifs : toutes et tous adorent l’IUF ! C’est la meilleure chose qui leur soit arrivée dans leur carrière universitaire à un moment clé de leur projet de recherche. Voici mon propre témoignage. Successivement membre Junior et Senior, avant de devenir Administrateur de l’IUF, le temps et la liberté que m’a offert ce passage par l’IUF ont transformé, révolutionné même, ma façon de faire de la recherche. Avant l’IUF, j’étais professeur de psychologie expérimentale à l’université, spécialisé dans l’étude du développement de l’intelligence chez l’enfant. J’utilisais pour cela, comme tous mes collègues, des tests cognitifs sur ordinateur ou papier-crayon. Mais grâce à l’IUF, j’ai eu le temps et les moyens d’aller beaucoup plus loin en construisant des expériences d’Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle (IRMf*) pour observer directement, in vivo, les réseaux de neurones en action dans le cerveau des enfants. De plus, cette recherche interdisciplinaire inédite en France, à la frontière de la psychologie et des neurosciences, je pouvais l’enseigner directement à mes étudiants auxquels l’IUF me maintenait attaché. Mieux encore, ces découvertes ont permis des innovations pédagogiques à l’école primaire. Bien d’autres témoignages pourraient être donnés de Juniors ou Seniors IUF : l’une astrophysicienne ayant pu, grâce à des télescopes géants posés un peu partout dans le monde, découvrir les nouvelles frontières du continent extragalactique dans lequel nous vivons ; d’autres encore, en mathématiques et en physique, reconnaissant que sans l’IUF, à un moment donné de leur carrière, ils n’auraient pas obtenu la Médaille Fields ou le Prix Nobel ! Tous ces témoignages, ou du moins dix d’entre eux, ont été consignés dans un livre paru chez Flammarion en 2021 à l’occasion des 30 ans de l’IUF et intitulé Le jour où. Le déclic qui a tout changé. »

*ATER : Attaché(e) temporaire d’enseignement et de recherche.
*CNRS : Centre national de la recherche scientifique.
*DGESIP : Direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle.
*DGRI : Direction générale de la recherche et de l’innovation.
*ERC : European research council.
*ESR : Enseignement supérieur et recherche.
*IRMf : Imagerie par Résonance Magnétique fonctionnelle.
*IUF : Institut universitaire de France.
*LPR : Loi de programmation de la recherche.
*MESR : Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche.
*PEDR : Prime d’encadrement doctoral et de recherche.
*SHS : Sciences humaines et sociales.

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RENOUVELLEMENT PARTIEL DU BUREAU DE L’IUF

Le vote concernant le renouvellement partiel du Bureau de l’IUF a été clos hier à midi comme prévu. La proposition de l’Administrateur a été approuvée par 98.2 % des participants (sur 223 : 219 OUI, 0 NON et 4 NSP, Ne se prononcent pas).

L’Administrateur vous remercie de votre confiance et félicite les nouveaux membres du Bureau :

- Madame Sophie BASCH, Sorbonne Université, Littérature

- Monsieur Laurent CHAPUT, Université de Lorraine, Physique

- Madame Hélène COURTOIS, Université Claude-Bernard Lyon 1, Sciences de l’Univers

- Madame Élisa FROMONT, Université Rennes 1, Informatique

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CÉRÉMONIE D'INSTALLATION DES LAURÉATS IUF 2022

CÉRÉMONIE D'INSTALLATION DES LAURÉATS IUF 2022

En ce lundi 17 octobre 2022, plus de 500 personnes ont rejoint le Grand Amphithéâtre de la Sorbonne pour célébrer l'installation de la 32e promotion de l'Institut universitaire de France (IUF).

La vidéo de la Cérémonie, le diaporama de l'Administrateur Olivier Houdé ainsi que les photos de l'évènement sont déjà disponibles.

Olivier Houdé, Administrateur de l'IUF, en compagnie des lauréats de l'Université de Montpellier (Luca CIANDRINI, Caroline FAYOLLE, Marie MORILLE et Jérôme POLI). © IUF - Xavier Rossi

La Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Madame Sylvie Retailleau, accueillie par l’Administrateur de l'IUF, Olivier Houdé et le Recteur de Paris, Christophe Kerrero. © IUF - Xavier Rossi

Pause musicale par Gladys Avignon (Flûte traversière) et Emma Prieur-Blanc (Harpe), Artistes interprètes du Conservatoire de Paris. © IUF - Xavier Rossi

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